Ce matin sur Facebook j'ai découvert une artiste et illustratrice qui a créé un livre super pour les enfants sur le thème des stéréotypes de genres. Vous y trouverez des filles qui pètent, des garçons sensibles, des filles drôles et des garçons qui prennent soin des plus petits...
Ce petit livre est gratuit, vous pouvez l'imprimer, c'est par ici pour le télécharger ou le lire en ligne : Livre "tu peux"
Et pour en savoir plus sur cette artiste, allez visiter son site : http://elisegravel.com/
Les lectures de Carol
Ce blog me permet de regrouper et de partager toutes mes lectures. Elle proviennent de différents sites internet, de facebook, ou de journaux, livres ...
Je cite toujours mes sources donc n'hésitez pas à aller voir la version originale !
Je cite toujours mes sources donc n'hésitez pas à aller voir la version originale !
mercredi 17 septembre 2014
samedi 13 septembre 2014
Les 3 P de la non production
Lien vers le blog de ses articles : blogdumoderateur.com/perfectionnisme-procrastination-paralysie/
Les 3 P de la non production : Perfectionnisme - Procrastination - Paralysie
Les 3 P de la non production : Perfectionnisme - Procrastination - Paralysie
Au travail,
les tâches doivent être accomplies. On souhaite aussi qu’elles soient
bien réalisées. Mais trop souvent, on souhaite que les choses soient
« trop » bien faites. L’équilibre fait rapidement / bien fait est
difficile à atteindre. En s’attardant parfois sur des détails, en
cherchant à atteindre la perfection, on oublie l’essentiel : respecter
un certain niveau de qualité est important, mais réaliser ses tâches en
temps voulu l’est tout autant. Sous prétexte de souhaiter le meilleur,
on perd souvent un temps fou à la réalisation de ces tâches… quand on
les commence ! Pour de multiples raisons, les perfectionnistes ont
tendance à repousser les tâches au lendemain pour « mieux les
réaliser ». C’est pourtant la meilleure solution pour ne jamais
accomplir ses tâches en restant paralysé.
Les méfaits du perfectionnisme : le mieux, c’est l’ennemi du bien
Si
le perfectionnisme part d’une intention louable, ses inconvénients sont
plus nombreux que ses avantages. Pour mieux comprendre ses méfaits,
il suffit de regarder du côté de la loi de Pareto, également connue sous le nom de loi de 80/20, établie par Vilfredo Pareto (1848-1923), un économiste italien
:
« 80% des résultats sont obtenus par seulement 20% du travail ».
Pour en savoir plus ... ici
Pour en savoir plus ... ici
Un autre problème avec le
perfectionnisme est qu’il nous incite à agir en dehors des processus
pré-établis. Quand une décision est prise, il est important de passer à
l’étape suivante sans revenir sans cesse sur ses pas. Un perfectionniste
aura tendance à remettre en cause les étapes précédentes des projets.
Cette attitude freine l’avancement des projets de deux façons : pendant
ce temps, le perfectionniste n’avance pas sur ses propres tâches, il se
paralyse ; et il peut annuler le bien-fondé des tâches de ses collègues.
Si la remise en cause est légitime pour ne pas foncer dans un mur, elle
doit être effectuée avec parcimonie, à des moments choisis. La remise
en cause perpétuelle ne sert à rien.
Le
perfectionnisme n’est pas néfaste que pour les projets : il est
également nuisible pour le moral des personnes qui cherchent à affiner
tous les détails. La perfection étant un idéal difficilement
atteignable, le perfectionniste n’est jamais satisfait. La satisfaction
d’avoir accompli sa tâche de manière quasi-parfaite peut intervenir à la
fin d’un projet mais ne durera jamais très longtemps.
D’autres phénomènes accentuent ce sentiment d’inachevé : le perfectionniste pense constamment que les choses auraient pu être mieux faites, qu’il y a encore beaucoup à faire et à tendance à être plus sévère avec lui-même. Sans parler de la simple vision de la liste de tâches, qui s’allonge de jour en jour vu le temps passé à accomplir la moindre tâche…
D’autres phénomènes accentuent ce sentiment d’inachevé : le perfectionniste pense constamment que les choses auraient pu être mieux faites, qu’il y a encore beaucoup à faire et à tendance à être plus sévère avec lui-même. Sans parler de la simple vision de la liste de tâches, qui s’allonge de jour en jour vu le temps passé à accomplir la moindre tâche…
Du perfectionnisme à la procrastination et la paralysie
Que
le perfectionnisme entraîne une chute de la productivité pendant
l’exécution d’une tâche est une chose ; mais il entraîne également un
report systématique de nombreuses tâches, une sorte de paralysie. La
peur de mal faire, la peur de ne pas avoir suffisamment de temps pour
bien faire, la peur de ne pas réussir à atteindre un objectif
sont souvent évoquées pour justifier cette procrastination. Bref, la
peur de l’échec.
On peut
avoir peur de la durée d’une tâche à cause du niveau d’exigence
souhaité, qui peut être trop élevé. En ce sens, le perfectionnisme
incite à la procrastination. Si la durée d’un projet dans son ensemble
s’annonce élevée, il peut être utile de diviser la tâche en sous-tâches
rapides, priorisées, pour se concentrer sur les étapes urgentes et
importantes (selon la matrice d’Eisenhower par
exemple).
On considère que les tâches peuvent être urgentes et importantes, non-urgentes mais importantes, urgentes mais non-importantes, ou ni urgentes ni importantes. Distinguer ces 4 types de tâches est essentiel. La matrice d’Eisenhower permet de classer ses différentes tâches pour mieux les prioriser. Elle comprend 4 zones, l’idée est de répertorier les tâches selon leur importance et leur urgence au sein de cette matrice.
Une bonne manière de commencer à travailler rapidement, sans perdre de temps, en se focalisant sur les sous-tâches à forte valeur ajoutée. On a plus de chance de terminer une tâche si on la commence !
On considère que les tâches peuvent être urgentes et importantes, non-urgentes mais importantes, urgentes mais non-importantes, ou ni urgentes ni importantes. Distinguer ces 4 types de tâches est essentiel. La matrice d’Eisenhower permet de classer ses différentes tâches pour mieux les prioriser. Elle comprend 4 zones, l’idée est de répertorier les tâches selon leur importance et leur urgence au sein de cette matrice.
Une bonne manière de commencer à travailler rapidement, sans perdre de temps, en se focalisant sur les sous-tâches à forte valeur ajoutée. On a plus de chance de terminer une tâche si on la commence !
Lutter
contre cette boucle infinie (perfectionnisme > procrastination >
paralysie) permet de gagner un temps précieux. Mais cela permet aussi de
retrouver de l’énergie et de la créativité. Le fait de penser à une
tâche pour la repousser à plus tard, rester statique, ou à passer un
temps fou sur les détails peu s’avérer énergivore et très stressant pour
le salarié ou le freelance concerné.
Par où commencer pour lutter contre ce cercle vicieux ?
Déjà,
pensez à la loi de Pareto. Ne vous sentez pas en faute si tout n’est
pas parfait : vous l’êtes sans doute davantage si tout n’est pas
terminé, sauf pour certains métiers qui exigent un niveau de qualité
élevé avant tout. Mais au final, très peu de secteurs sont concernés :
la médecine l’est sans doute, mais vos responsabilités sont
clairement moins lourdes que celles d’un médecin, même s’il peut être
plaisant de penser le contraire.
Ensuite, il est important de suivre une méthode reconnue et de s’y tenir, quoi qu’il arrive. On pense à la méthode Pomodoro,
une méthode simple de gestion du temps, qui permet de se focaliser sur une tâche précise sur de courtes
périodes pour avancer dans ses projets. L’évolution des outils en ligne a
permis à ces méthodes d’être applicables facilement.
1 – Pendant 25 minutes, vous n’allez porter votre attention que sur une activité (appelée tomate) unique et rien d’autres
Votre intérêt ne se bornera qu’à la réalisation de cette tâche. Vous ne vous laisserez pas distraire par quoique ce soit d’autres. Vous ne pouvez pas interrompre cette activité pour autre chose et revenir ensuite à votre tâche initiale. Vous ne pouvez pas poursuivre au-delà des 25min même si vous pensez terminer la tâche avec quelques secondes de plus.
2- Après chaque tomate, vous faites une pause de 3 à 5 min
Il s’agit d’un break total pendant lequel vous ne faîtes rien de stimulant : juste de la relaxation et du bon temps en somme
3- Après 4 tomates accomplies, vous devez faire une pause plus longue de 15 à 30 min
C’est le moment idéal pour vous livrer à vos actions gourmandes en temps, peu rentables mais faussement libérateurs. Exemple : lisez vos mails, surfez sur le net, …
4- Enfin, n’oubliez pas de prendre des notes sur les tomates que vous vous serez farcies
Quand les 25 minutes sont terminées, notez l’intitulé de la tâche effectuée. Cette prise de note vous permettra de mesurer le temps passé sur vos projets et de gardez une trace de vos actions pendant la journée. Faites le bilan de vos prouesses à la fin de la journée.
Quand vous retombez dans vos travers, quand vous insistez pour fignoler les détails ou quand vous procrastinez, arrêtez-tout : pensez aux conséquences de vos actions, en temps, en argent, vis-à-vis de vos projets ou de vos collègues. Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
1 – Pendant 25 minutes, vous n’allez porter votre attention que sur une activité (appelée tomate) unique et rien d’autres
Votre intérêt ne se bornera qu’à la réalisation de cette tâche. Vous ne vous laisserez pas distraire par quoique ce soit d’autres. Vous ne pouvez pas interrompre cette activité pour autre chose et revenir ensuite à votre tâche initiale. Vous ne pouvez pas poursuivre au-delà des 25min même si vous pensez terminer la tâche avec quelques secondes de plus.
2- Après chaque tomate, vous faites une pause de 3 à 5 min
Il s’agit d’un break total pendant lequel vous ne faîtes rien de stimulant : juste de la relaxation et du bon temps en somme
3- Après 4 tomates accomplies, vous devez faire une pause plus longue de 15 à 30 min
C’est le moment idéal pour vous livrer à vos actions gourmandes en temps, peu rentables mais faussement libérateurs. Exemple : lisez vos mails, surfez sur le net, …
4- Enfin, n’oubliez pas de prendre des notes sur les tomates que vous vous serez farcies
Quand les 25 minutes sont terminées, notez l’intitulé de la tâche effectuée. Cette prise de note vous permettra de mesurer le temps passé sur vos projets et de gardez une trace de vos actions pendant la journée. Faites le bilan de vos prouesses à la fin de la journée.
Quand vous retombez dans vos travers, quand vous insistez pour fignoler les détails ou quand vous procrastinez, arrêtez-tout : pensez aux conséquences de vos actions, en temps, en argent, vis-à-vis de vos projets ou de vos collègues. Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
Et
surtout, n’attendez pas que toutes les conditions soient optimales pour
démarrer une tâche. Car ça n’arrive jamais. Commencer, c’est le
meilleur moyen de mener à bien vos projets.
D’un point de vue plus personnel, ne culpabilisez pas à l’idée d’accomplir vos tâches en baissant légèrement votre niveau d’exigence. Dîtes-vous bien que le pire, c’est de passer un temps fou sur les détails en éludant des tâches à venir bien plus importantes. N’oubliez pas que le mieux, c’est l’ennemi du bien.
Liens vers les articles :
blogdumoderateur.com/perfectionnisme-procrastination-paralysie
blogdumoderateur.com/technique-pomodoro
etre-meilleur.com/gestion-du-temps/la-technique-pomodorou-lart-de-gerer-son-temps-grace-a-une-tomate.html
changer-vie-action.fr/ne-soyez-pas-perfectionniste-visez-lexcellence
managementvisuel.fr/lutter-contre-la-procrastination-article-magazine-bilan/
D’un point de vue plus personnel, ne culpabilisez pas à l’idée d’accomplir vos tâches en baissant légèrement votre niveau d’exigence. Dîtes-vous bien que le pire, c’est de passer un temps fou sur les détails en éludant des tâches à venir bien plus importantes. N’oubliez pas que le mieux, c’est l’ennemi du bien.
Liens vers les articles :
blogdumoderateur.com/perfectionnisme-procrastination-paralysie
blogdumoderateur.com/technique-pomodoro
etre-meilleur.com/gestion-du-temps/la-technique-pomodorou-lart-de-gerer-son-temps-grace-a-une-tomate.html
changer-vie-action.fr/ne-soyez-pas-perfectionniste-visez-lexcellence
managementvisuel.fr/lutter-contre-la-procrastination-article-magazine-bilan/
vendredi 12 septembre 2014
La carte n'est pas le territoire
“la carte n’est pas le territoire” ?
Cette expression est un des présupposés de la PNL (Psycho Neuro Linguistique) et une phrase empruntée au fondateur de la « sémantique générale » Alfred Korzybski, mathématicien polonais.
Ce dernier nous apporte des éclairages profonds sur notre propre fonctionnement en tant qu'être humain et certains pièges à éviter.
Nous emmagasinons les informations de notre environnement, des événements, des gens, selon notre propre système de représentation, notre "carte du monde". Notre réalité (ce que l'on croit comme vrai, notre monde) n'est rien d'autre qu'une représentation intérieure de la réalité extérieure du monde dans lequel on vit. La représentation interne que nous avons d’un événement extérieur est donc différente de l’événement proprement dit.
La perception du monde – "le territoire" – passe par l’intermédiaire de nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. On prend ces stimuli externes pour s’en faire une représentation interne dans notre cerveau, "la carte".
Nos sens nous bombardent de plus de stimuli que ce que notre conscient peut retenir. Nos filtres travaillent pour retenir ce qui est essentiel pour nous, au moment où ça se passe. Sans ce filtrage, nous serions débordés par le "trop plein" d'informations. En plus du filtre de nos 5 sens, la réalité passe également par le filtre de nos valeurs, nos croyances, nos souvenirs, notre culture, notre éducation, etc.
Notre vision du monde, notre carte, ce que nous considérons comme NOTRE réalité est donc le résultat de notre machine à filtre (les 5 sens, les valeurs, les croyances, l'éducation, la culture ...). Et nous avons tous notre propre machine !
Voici un petit schéma pour illustrer ce propos:
Pour Korsysbsky, la plupart des difficultés dans les relations humaines viennent du fait que les gens confondent la carte et le territoire. Nous avons tendance à croire que tous les gens que nous côtoyons utilisent la même machine que nous, donc comprennent la réalité de la même façon que nous.
Korsysbsky va plus loin. Selon lui, cette notion de carte différente du territoire s’applique également aux mots avec les choses qu’ils désignent.
En PNL, nous disons que chaque personne possède sa propre carte du monde et que c’est à partir de cette carte du monde qu’elle prend ses décisions, son vocabulaire et ses comportements. Tenter de comprendre la carte du monde de l’autre, en mettant la sienne de côté, est à la base d’une communication harmonieuse et sincère.
Quand on croit que l’autre personne a la même carte que nous, on s’attend à ce qu’elle comprenne exactement ce qu’on veut dire, qu’elle agisse comme on le veut, qu’elle réfléchisse comme nous. Or les cartes du monde sont différentes de la nôtre.
C’est merveilleux, non? Les situations de malentendu ou d’incompréhension sont de bonnes occasions pour se poser des questions du type :
- Quelle est ma carte dans cette situation?
- Et quelle est (ou pourrait) être la carte de l’autre?
- Quelle est SA réalité?
Entraînez-vous à questionner la carte de l’autre, à distinguer ce qui vous appartient et ce qui appartient à l’autre.
Pour les gens en entreprise, amusez-vous avec l’exercice suivant. Demandez quelles sont les valeurs de l’entreprise et qu’est-ce qu’elles signifient pour chacun des participants. Vous pourriez être surpris des réponses!
En résumé, Vous seul créez votre propre monde (votre carte), qui vous guide au quotidien dans vos pensées, vos émotions et vos actions et il est possible de changer votre manière de créer votre propre monde, lorsque votre stratégie actuelle est inefficace et mène à la souffrance.
En changeant votre propre réalité, vous constaterez que le monde extérieur, dans lequel vous vivez semblera changez aussi.
Soyez flexible, ouvert d'esprit et observez si vos conceptions des choses vous rendent la vie meilleure ou plus difficile. Et si vos propres perceptions ne vous aident pas, apprenez à voir les choses sous un autre angle.
La question à vous poser est : "Quelle carte du monde utilisez - vous ?" et n'est il pas le moment de faire des mises a jour ?
Liens vers les 2 articles :
lamagieduchangement.wordpress.com
lecoachenligne.com/category/la-carte-n-est-pas-le-territoire
Libellés :
Communication,
Développement Personnel,
Livres
mercredi 9 juillet 2014
Mon enfant ne mange pas le matin
Partage d'une réponse intéressante pour les personnes qui ont des enfants qui ne veulent pas manger le matin.
C'était le cas de Lou - Anne qui ne voulait pas manger son bol de céréales avant de partir à l'école ... Maintenant les petits déjeuner avant école se passe mieux depuis que nous avons changé la présentation du petit déjeuner en servant a table un grand plateau sur lequel nous disposons des fruits (en ce moment, bananes, abricots, pommes ...), puis des fromages, des yaourts, des compotes, des céréales ... et de l'eau.
Les enfants ont le choix de manger ce qui leur donne envie pour le petit déjeuner et tout se passe beaucoup mieux !
Voici l'article que je partage aujourd'hui : Lien vers la source
"Bonjour Mr Saffer, mon enfant de 4 ans ne mange pas le matin.
Certains nutritionnistes considèrent ce repas comme capital.
Ma diététicienne considère quand à elle que les enfants savent s'écouter et se réguler et que s’ils n'ont pas faim le matin c'est qu'ils n'ont pas besoin de manger. Quel est votre avis sur le sujet ? "
La réponse :
Votre diététicienne a raison, l'écoute des sensations alimentaires est importante.
Il est indispensable pour un enfant de reconnaitre sa faim et de la respecter.
D'un autre côté le petit déjeuner est un repas très important pour l'équilibre alimentaire. Prendre un petit déjeuner est associé à un meilleur apport en de nombreuses substances nutritionnelles précieuses (vitamines, minéraux...). Des études récentes ont également mis en évidence que la prise de ce repas était corrélé à des effets positifs sur la performance cognitive, la mémoire, l'attention et la créativité.
En gros les enfants scolarisés ont davantage intérêt à prendre un petit déjeuner que de si soustraire.
Dans les pays latins nous avons une chronologie de la prise alimentaire qui repose sur un système éducatif qui amène l'enfant à "avoir faim au bon moment" ; avoir faim le matin résulte donc d'un apprentissage.
Dans le cas de votre enfant il est peut-être intéressant de se poser la question suivante :
Comment aider avec bienveillance notre enfant à prendre ce repas?
Voici quelques pistes qui vous seront peut-être utiles:
- Se donner du temps. Acquérir un nouveau comportement demande du temps. En étant trop pressé vous risquez de mettre une pression contre-productive à votre enfant.
- Créer un cadre propice. Les enfants ont besoin de temps le matin. Il convient de pouvoir consacrer au moins 20 minutes à ce repas. Pour cela il convient d'être bien organisé, de ne pas se lever au dernier moment...
- Inviter l'enfant à goûter une bouchée sans le forcer et sans aucune pression, ce repas doit rester agréable, convivial
- Donner l'exemple. Les enfants sont plus susceptibles de manger le matin si, dans leur famille, les adultes prennent aussi leur petit déjeuner
- Proposer, dans un premier temps, des aliments appréciés par l'enfant
- Commencer par prendre un petit déjeuner en famille le week end
- Alléger légèrement le dîner afin que votre enfant ait un peu faim le matin
Bien évidement cette liste n'est pas exhaustive, il est possible que vous trouviez vous même vos solutions. L'important est de placer la bienveillance au cœur de votre démarche.
C'était le cas de Lou - Anne qui ne voulait pas manger son bol de céréales avant de partir à l'école ... Maintenant les petits déjeuner avant école se passe mieux depuis que nous avons changé la présentation du petit déjeuner en servant a table un grand plateau sur lequel nous disposons des fruits (en ce moment, bananes, abricots, pommes ...), puis des fromages, des yaourts, des compotes, des céréales ... et de l'eau.
Les enfants ont le choix de manger ce qui leur donne envie pour le petit déjeuner et tout se passe beaucoup mieux !
Voici l'article que je partage aujourd'hui : Lien vers la source
"Bonjour Mr Saffer, mon enfant de 4 ans ne mange pas le matin.
Certains nutritionnistes considèrent ce repas comme capital.
Ma diététicienne considère quand à elle que les enfants savent s'écouter et se réguler et que s’ils n'ont pas faim le matin c'est qu'ils n'ont pas besoin de manger. Quel est votre avis sur le sujet ? "
La réponse :
Votre diététicienne a raison, l'écoute des sensations alimentaires est importante.
Il est indispensable pour un enfant de reconnaitre sa faim et de la respecter.
D'un autre côté le petit déjeuner est un repas très important pour l'équilibre alimentaire. Prendre un petit déjeuner est associé à un meilleur apport en de nombreuses substances nutritionnelles précieuses (vitamines, minéraux...). Des études récentes ont également mis en évidence que la prise de ce repas était corrélé à des effets positifs sur la performance cognitive, la mémoire, l'attention et la créativité.
En gros les enfants scolarisés ont davantage intérêt à prendre un petit déjeuner que de si soustraire.
Dans les pays latins nous avons une chronologie de la prise alimentaire qui repose sur un système éducatif qui amène l'enfant à "avoir faim au bon moment" ; avoir faim le matin résulte donc d'un apprentissage.
Dans le cas de votre enfant il est peut-être intéressant de se poser la question suivante :
Comment aider avec bienveillance notre enfant à prendre ce repas?
Voici quelques pistes qui vous seront peut-être utiles:
- Se donner du temps. Acquérir un nouveau comportement demande du temps. En étant trop pressé vous risquez de mettre une pression contre-productive à votre enfant.
- Créer un cadre propice. Les enfants ont besoin de temps le matin. Il convient de pouvoir consacrer au moins 20 minutes à ce repas. Pour cela il convient d'être bien organisé, de ne pas se lever au dernier moment...
- Inviter l'enfant à goûter une bouchée sans le forcer et sans aucune pression, ce repas doit rester agréable, convivial
- Donner l'exemple. Les enfants sont plus susceptibles de manger le matin si, dans leur famille, les adultes prennent aussi leur petit déjeuner
- Proposer, dans un premier temps, des aliments appréciés par l'enfant
- Commencer par prendre un petit déjeuner en famille le week end
- Alléger légèrement le dîner afin que votre enfant ait un peu faim le matin
Bien évidement cette liste n'est pas exhaustive, il est possible que vous trouviez vous même vos solutions. L'important est de placer la bienveillance au cœur de votre démarche.
dimanche 13 avril 2014
Le bocal "Maman, je m'ennuie !"
Quand votre enfant s’ennuie ferme. Il tourne en rond en se lamentant : « chais pas quoi faire, qu’est-ce que je peux faire ? »…
Il est important de laisser aux enfants le temps de rêver et donc d’éviter de surcharger leur programme en permanence, cependant vous pouvez toutefois leur concocter un bocal ou une boîte à activités surprises pour lutter contre l’ennui.
Le principe est simple, vous préparez une liste d’activités que vous imprimez et découpez. Vous glissez ces petits papiers dans une boite ou un bocal. Quand votre enfant s’ennuie, vous lui proposez de tirer un petit papier. Il faut qu’il joue le jeu et qu’il s’engage à tester l’activité, même si elle ne le tentait pas au départ. Je vous conseille d’imprimer les différentes activités sur des pages de couleurs différentes, ce qui permettra à votre enfant, avec l’expérience, de choisir le type d’activité qu’il est prêt à faire !
Quelques idées de thème :
Thème : Jeux : Organise une course d’obstacle, Fais une réussite, Joue aux cartes, Joue à un jeu de société, Construis une tour qui te dépasse, Invente une machine extraordinaire avec tes légos, Fais un tapis avec tous tes puzzles, Écoute de la musique, Lis un livre ou une BD, Regarde un album photo, Fais un Mandala, Fais un câlin à ton papa ou ta maman, Appelle quelqu’un que tu aimes bien (tes grands-parents, ton cousin, un(e) ami…), Imagine quel métier tu voudrais faire demain et décris pourquoi il te plairait, Décris ton papi, ta mamie, ton papa ou ta maman, Imagine que tu vas faire un voyage dans l’espace…
Thème : Activités Manuelles : Fais une mise en scène pour prendre des photos (d’objets ou de personnes), Fais ton autoportrait ou le portrait de quelqu’un que tu aimes, Dessine ta maison, Dessine un lieu que tu rêves de visiter, Dessine une planète lointaine, Dessine un personnage imaginaire, Dessine un monstre, Fais un coloriage, Fais une peinture, Sors la pâte à modeler ou fais de la pâte à sel, Fais une nature morte, Rédige et illustre un livre, Bricole des bateaux en papier ou des bateaux avec des bouchons ...
Thème : Spectacle : Prépare un spectacle de marionnettes, Prépare une représentation de poésies ou de comptines, Prépare une pièce de théâtre, Prépare des gags, Prépare un spectacle de cirque, Prépare un spectacle de danse ou de gymnastique… Fais un masque, Danse ou prépare une chorégraphie, Déguise-toi, Maquille-toi, Entraine-toi aux tours de magie...
Thème : Activité Cuisine : Prépare un gateau, des cookies, des crepes, des croques monsieur, ...
Thème : Activité plein air : Aide dans le jardin, Joue avec des bulles, Joue avec de l’eau, Fais un tour de vélo, Va faire une balade, Cueille un bouquet de fleur, Recueille des trésors pour créer un herbier, Ramasse des cailloux ou des branches pour décorer ta chambre ...
Thème : Taches Domestiques : Passe l’aspirateur dans ta chambre, Trie tes jouets, Trie tes feutres ou tes crayons, Trie tes vêtements, Range ta chambre, Fais tes devoirs de vacances...
Liens vers des sites :
petitestetes.com
momes.net
lesmareesdhelene.canalblog.com
mylittlekids.fr
Il est important de laisser aux enfants le temps de rêver et donc d’éviter de surcharger leur programme en permanence, cependant vous pouvez toutefois leur concocter un bocal ou une boîte à activités surprises pour lutter contre l’ennui.
Le principe est simple, vous préparez une liste d’activités que vous imprimez et découpez. Vous glissez ces petits papiers dans une boite ou un bocal. Quand votre enfant s’ennuie, vous lui proposez de tirer un petit papier. Il faut qu’il joue le jeu et qu’il s’engage à tester l’activité, même si elle ne le tentait pas au départ. Je vous conseille d’imprimer les différentes activités sur des pages de couleurs différentes, ce qui permettra à votre enfant, avec l’expérience, de choisir le type d’activité qu’il est prêt à faire !
Quelques idées de thème :
Thème : Jeux : Organise une course d’obstacle, Fais une réussite, Joue aux cartes, Joue à un jeu de société, Construis une tour qui te dépasse, Invente une machine extraordinaire avec tes légos, Fais un tapis avec tous tes puzzles, Écoute de la musique, Lis un livre ou une BD, Regarde un album photo, Fais un Mandala, Fais un câlin à ton papa ou ta maman, Appelle quelqu’un que tu aimes bien (tes grands-parents, ton cousin, un(e) ami…), Imagine quel métier tu voudrais faire demain et décris pourquoi il te plairait, Décris ton papi, ta mamie, ton papa ou ta maman, Imagine que tu vas faire un voyage dans l’espace…
Thème : Activités Manuelles : Fais une mise en scène pour prendre des photos (d’objets ou de personnes), Fais ton autoportrait ou le portrait de quelqu’un que tu aimes, Dessine ta maison, Dessine un lieu que tu rêves de visiter, Dessine une planète lointaine, Dessine un personnage imaginaire, Dessine un monstre, Fais un coloriage, Fais une peinture, Sors la pâte à modeler ou fais de la pâte à sel, Fais une nature morte, Rédige et illustre un livre, Bricole des bateaux en papier ou des bateaux avec des bouchons ...
Thème : Spectacle : Prépare un spectacle de marionnettes, Prépare une représentation de poésies ou de comptines, Prépare une pièce de théâtre, Prépare des gags, Prépare un spectacle de cirque, Prépare un spectacle de danse ou de gymnastique… Fais un masque, Danse ou prépare une chorégraphie, Déguise-toi, Maquille-toi, Entraine-toi aux tours de magie...
Thème : Activité Cuisine : Prépare un gateau, des cookies, des crepes, des croques monsieur, ...
Thème : Activité plein air : Aide dans le jardin, Joue avec des bulles, Joue avec de l’eau, Fais un tour de vélo, Va faire une balade, Cueille un bouquet de fleur, Recueille des trésors pour créer un herbier, Ramasse des cailloux ou des branches pour décorer ta chambre ...
Thème : Taches Domestiques : Passe l’aspirateur dans ta chambre, Trie tes jouets, Trie tes feutres ou tes crayons, Trie tes vêtements, Range ta chambre, Fais tes devoirs de vacances...
Liens vers des sites :
petitestetes.com
momes.net
lesmareesdhelene.canalblog.com
mylittlekids.fr
Libellés :
Activités,
Créations,
Décoration,
Peinture
vendredi 11 avril 2014
La méthode Gordon
Le psychologue américain Thomas Gordon (1918-2002), élève de Carl Rogers, constata que les familles qui venaient le consulter souffraient plus de problèmes de communication que de pathologies véritables. En outre, il observa que le rapport de force entre parents et enfants était à l’origine de bon nombre de leurs conflits. Il s’appuya alors sur les savoir-faire qu’il utilisait en consultation pour développer une méthode destinée à aider les parents à sortir du rapport de force pour résoudre leurs conflits dans le respect des besoins de chacun (parents ET enfants).
La méthode Gordon nous apprend les règles de la communication pour résoudre les différends sans perdant, en proposant des outils de communication concrets :
- l’écoute active,
- le « message-je »,
- la résolution de conflit sans perdant.
Le curseur de notre zone d'acceptation peut varier en fonction de 3 facteurs :
- Moi (Mon humeur : fatiguée, détendue, contrariée, soucieux, joyeux, plein d'énergie...)
- L'enfant (en fonction des enfants, de leurs caractères, de son humeur …)
- L'environnement (on accepte certains comportement dehors, mais pas à l'intérieur ...)
Écoute Active
L'écoute active consiste à écouter l'enfant avec attention, en accueillant vraiment ce qu'il dit, mais aussi ce qu'il ressent. Et cela sans chercher immédiatement à donner une solution.
Lorsque l'enfant vit un problème (il est triste à cause de ses copains, inquiet pour un contrôle à venir...), c'est le moment de se mettre en Ecoute Active.
La réponse du parent est simplement un reflet du message de l'enfant. Le parent reformule ce qu'il entend, ou ce que l'enfant ressent, montrant activement qu'il se met à l'écoute de ce que vit son enfant. L'Ecoute Active nous permet de développer notre capacité à aider notre enfant et à le conduire vers l'autonomie.
Message "Je"
Le Message-Je permet de dire à l'enfant ce que l'on vit comme inacceptable, sans le blâmer. Il permet aux parents d'affirmer leurs besoins en responsabilisant l'enfant, et en lui donnant envie de collaborer. Emettre un Message-Je demande en premier lieu aux parents d'identifier ce qu'ils ressentent face au comportement de leur enfant. Quand on est irrité, inquiet ou en colère, communiquer avec un Message-Je est souvent efficace. On parle alors de soi, sans poser de jugement sur l'enfant. Cela permet d'être véritablement entendu !
Résolution de conflit
Les 6 étapes de résolution de problème de la méthode sans-perdant :
- Définir le problème en terme de besoin (message "je" + écoute active)
- Envisager et énumérer des solutions possibles (laisser l'enfant proposer en premier DES solutions)
- Evaluer les solutions possibles
- Choisir la meilleure solution - mutuellement acceptable
- Appliquer la décision
- Évaluer les résultats ultérieurs
Le mot clé c'est la coopération !
Liens vers les sites pour aller plus loin :
ateliergordon.com
delphinebardon.com
les-supers-parents.com
lesvendredisintellos.com
mardi 18 mars 2014
Le conte chaud et doux des chaudoudoux
Dans "le conte chaud et doux des chaudoudoux", l'auteur Claude Steiner valorise les échanges, les dons de chaudoudoux.
Il était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux.
Ils s’appelaient Timothée et Marguerite et avaient deux enfants, Charlotte et Valentin. Ils étaient très heureux et avaient beaucoup d’amis.
Pour comprendre à quel point ils étaient heureux, il faut savoir comment on vivait à cette époque-là.
Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein de chaudoudoux. Je ne peux pas dire combien il y en avait dans ce sac on ne pouvait pas les compter. Ils étaient inépuisables. Lorsqu’une personne mettait la main dans son sac, elle trouvait toujours un chaudoudou. Les chaudoudoux étaient très appréciés. Chaque fois que quelqu’un en recevait un, il se sentait chaud et doux de partout.
Ceux qui n’en avaient pas régulièrement finissaient par attraper mal au dos, puis ils se ratatinaient, parfois même en mouraient.
En ce temps-là, c’était très facile de se procurer des chaudoudoux. Lorsque quelqu’un en avait envie, il s’approchait de toi et te demandait : ” Je voudrais un chaudoudoux “. Tu plongeais alors la main dans ton sac pour en sortir un chaudoudoux de la taille d’une main de petite fille. Dès que le chaudoudoux voyait le jour, il commençait à sourire et à s’épanouir en un grand et moelleux chaudoudoux.
Tu le posais alors sur l’épaule, la tête ou les genoux, et il se pelotonnait câlineusement contre la peau en donnant des sensations chaleureuses et très agréables dans tout le corps.
Les gens n’arrêtaient pas d’échanger des chaudoudoux. et, comme ils étaient gratuits, on pouvait en avoir autant que l’on en voulait.
Du coup, presque tout le monde vivait heureux et se sentait chaud et doux. Je dis « presque », car quelqu’un n’était pas content de voir les gens échanger des chaudoudoux.
C’était la vilaine sorcière Belzépha. Elle était même très en colère. Les gens étaient tous si heureux que personne n’achetait plus ses philtres ni ses potions. Elle décida qu’il fallait que cela cesse et imagina un plan très méchant.
Un beau matin, Belzépha s’approcha de Timothée et lui parla à l’oreille tandis qu’il regardait Marguerite et Charlotte jouer gaiement.
Elle lui chuchota : « Vois-tu tous les chaudoudoux que Marguerite donne à Charlotte ? Tu sais, si elle continue comme cela, il n’en restera plus pour toi ». Timothée s’étonna : « Tu veux dire qu’il n’y aura plus de chaudoudoux dans notre sac chaque fois que l’on en voudra un ? » « Absolument, répondit Belzépha. Quand il n’y en a plus, c’est fini ». Et elle s’envola en ricanant sur son balai.
Timothée prit cela très au sérieux, et désormais, lorsque Marguerite faisait don d’un chaudoudoux à quelqu’un d’autre que lui, il avait peur qu’il ne lui en reste plus.
Et si la sorcière avait raison ?
Il aimait beaucoup les chaudoudoux de Marguerite, et l’idée qu’il pourrait en manquer l’inquiétait profondément, et le mettait même en colère.
Il se mit à la surveiller pour ne pas qu’elle gaspille les chaudoudoux et en distribue trop aux enfants ou à n’importe qui.
Puis il se plaignit chaque fois que Marguerite donnait un chaudoudoux à quelqu’un d’autre que lui.
Comme Marguerite l’aimait beaucoup, elle cessa d’offrir des chaudoudoux aux autres et les garda pour lui tout seul.
Les enfants voyaient tout cela, et ils pensaient que ce n’était vraiment pas bien de refuser des chaudoudoux à ceux qui vous en demandaient et en avaient envie. Mais eux aussi commencèrent à faire très attention à leurs chaudoudoux. Ils surveillaient leurs parents attentivement, et quand ils trouvaient qu’ils donnaient trop de chaudoudoux aux autres, ils s’en plaignaient. Ils étaient inquiets à l’idée que leurs parents gaspillent les chaudoudoux.
La vie avait bien changé : le plan diabolique de la sorcière marchait !
Ils avaient beau trouver des chaudoudoux à chaque fois qu’ils plongeaient la main dans leur sac, ils le faisaient de moins en moins et devenaient chaque jour plus avares.
Bientôt tout le monde remarqua le manque de chaudoudoux, et tout le monde se sentit moins chaud et moins doux.
Les gens s’arrêtèrent de sourire, d’être gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois même ils mouraient du manque de chaudoudoux. Ils allaient de plus en plus souvent acheter des philtres et des potions à la sorcière. Ils savaient que cela ne servait à rien, mais ils n’avaient pas trouvé autre chose ! La situation devint de plus en plus grave. Pourtant la vilaine Belzépha ne voulait pas que les gens meurent. Une fois morts, ils ne pouvaient plus rien lui acheter.
Alors elle mit au point un nouveau plan. Elle distribua à chacun un sac qui ressemblait beaucoup à un sac des chaudoudoux, sauf qu’il était froid, alors que celui qui contenait les chaudoudoux était chaud. Dans ces sacs, Belzépha avait mis des froids-piquants. Ces froids-piquants ne rendaient pas ceux qui les recevaient chauds et doux, mais plutôt froids et hargneux. Cependant, c’était mieux que rien. Ils empêchaient les gens de se ratatiner. À partir de ce moment-là, lorsque quelqu’un disait : « Je voudrais un chaudoudoux », ceux qui craignaient d’épuiser leur réserve de chaudoudoux répondaient : « Je ne peux pas vous donner un chaudoudoux, mais voulez-vous un froid-piquant ? ».
Parfois, deux personnes se rencontraient en pensant qu’elles allaient s’offrir des chaudoudoux, mais l’une changeait soudain d’avis, et finalement elles se donnaient des froids-piquants. Dorénavant, les gens mouraient presque plus, mais la plupart étaient malheureux, avaient froid et étaient hargneux. La vie devint encore plus difficile : les chaudoudoux qui au début étaient disponibles comme l’air que l’on respire, devinrent de plus en plus rares. Les gens auraient fait n’importe quoi pour en obtenir.
Avant l’arrivée de la sorcière, ils se réunissaient souvent par petits groupes pour échanger des chaudoudoux, se faire plaisir sans compter, sans se soucier de qui offrait ou recevait le plus de chaudoudoux. Depuis le plan de Belzépha, ils restaient par deux et gardaient les chaudoudoux l’un pour l’autre. Quand ils se trompaient en offrant un chaudoudoux à une autre personne, ils se sentaient coupable, sachant que leur partenaire souffrirait du manque.
Ceux qui ne trouvaient personne pour leur faire don de chaudoudoux étaient obligés de les acheter et devaient travailler de longues heures pour les gagner.
Les chaudoudoux étaient devenus si rares que certains prenaient des froids-piquants qui, eux, étaient innombrables et gratuits. Ils les recouvraient de plumes un peu douces pour cacher les piquants et les faisaient passer pour des chaudoudoux. Mais ces faux chaudoudoux compliquaient la situation. Par exemple, quand deux personnes se rencontraient et échangeaient des faux chaudoudoux, elles s’attendaient à ressentir une douce chaleur et s’en réjouissaient à l’avance et, au lieu de cela, elles se sentaient très mal. Comme elles croyaient s’être donné de vrais chaudoudoux, plus personne n’y comprenait rien !
Évidemment comment comprendre que ses sensations désagréables étaient provoquées par les froids-piquants déguisés en faux chaudoudoux ? La vie était bien triste ! Timothée se souvenait que tout avait commencé quand Belzépha leur avait fait croire qu’un jour où ils ne s’y attendraient pas, ils trouveraient leurs sacs de chaudoudoux désespérément vides.
Mais écoutez ce qui se passa. Une jeune femme gaie et épanouie, aux formes généreuses, arriva alors dans ce triste pays. Elle semblait ne jamais avoir entendu parler de la méchante sorcière et distribuait des chaudoudoux en abondance sans crainte d’en manquer. Elle en offrait gratuitement, même sans qu’on lui en demande. Les gens l’appelèrent Julie Doudoux. Mais certains la désapprouvèrent parce qu’elle apprenait aux enfants à donner des chaudoudoux sans avoir peur d’en manquer.
Les enfants l’aimaient beaucoup parce qu’ils se sentaient bien avec elle. Eux aussi commencèrent à distribuer à nouveau des chaudoudoux comme ils en avaient envie. Les grandes personnes étaient inquiètes et décidèrent de passer une loi pour protéger les enfants et les empêcher de gaspiller leurs chaudoudoux.
Malgré cette loi, beaucoup d’enfants continuèrent à échanger des chaudoudoux chaque fois qu’ils en avaient envie et qu’on leur en demandait. Et comme il y avait beaucoup d’enfants, beaucoup d’enfants, presque autant que les grandes personnes, il semblait que les enfants allaient gagner. À présent, on ne sait pas encore comment ça va finir.
Est-ce que les grandes personnes, avec leur loi, vont arrêter l’insouciance des enfants ?
Vont-elles se décider à suivre l’exemple de la jeune femme et les enfants et prendre le risque en supposant qu’il y aura toujours autant de chaudoudoux que l’on voudra ?
Se souviendront-elles des jours heureux que leurs enfants veulent retrouver, du temps où les chaudoudoux existaient en abondance parce qu’on les donnait sans compter ?
Claude Steiner
Lien vers l'article : http://www.kinesiologie-marseille.com/le-conte-chaud-et-doux-des-chaudoudous
Claude Steiner citait ce conte dans le cadre de ses activités de consultant en entreprise, afin d’éveiller à l’aide d’une métaphore toute l’importance du concept d’Eric Berne sur les strokes.
Un "stroke" est signe de reconnaissance. Eric Berne le définit comme « tout acte impliquant la reconnaissance de la présence d’autrui ».
Le signe de reconnaissance est un message que j’envoie à l’autre qui lui signifie que pour moi il existe, que je sais qu’il est présent. Il peut être verbal ou non verbal, positif ou négatif, conditionnel ou inconditionnel …
Par exemple : Les compliments descriptifs, rentrent dans la catégorie des strokes positifs.
C’est un compliment qui parle de ce que la personne a fait, des comportements que vous avez observés, un compliment qui parle aussi de l’effet produit par ces comportements sur vous.
Pour ceux qui connaissent la communication non violente, Thomas Gordon parle de message-je d’appréciation.
Sentez-vous la différence entre : « Tu as bien travaillé sur ce rapport » et « le rapport que tu m’as préparé m’a vraiment aidé à présenter le dossier au comité de pilotage : j’y ai retrouvé très facilement les projections annuelles, les chiffres présentés sous forme de graphiques très clairs pour moi. Merci beaucoup. »
Pour celui qui complimente, le compliment descriptif est un peu moins facile car il demande plus d’attention à ce qui est vraiment important pour nous, à ce qui nous semble être la compétence à valoriser. Mais les quelques secondes prises pour être attentif et bien reconnaitre ce qui nous touche sont à mon avis inestimables en termes de qualité de la relation qu’elles créent.
La personne complimentée sent en effet que vous avez été VRAIMENT attentif et que vous n’avez pas complimenté comme « vite fait sur le gaz », juste parce qu’il le fallait bien.
Également écouter, fixer son attention sur ce que dit l’autre, reformuler, clarifier, essayer de comprendre son point de vue et ses sentiments sans porter de jugements (l'écoute active) constitue une des plus importantes occasions de donner ou recevoir des strokes positifs.
Puisque le besoin de recevoir des strokes est si fondamental chez l’humain, nous sommes prêts, très souvent à travailler dur pour nous en procurer.
A défaut de strokes positifs, (ceux qui réconfortent celui qui les reçoit), les gens chercheront à s’en procurer des négatifs (ceux qui blessent celui qui les reçoit) plutôt que de subir l’indifférence.
Recevoir des strokes c’est :
" Les signes de reconnaissance physiques correspondent à n’importe quelle forme de toucher : les câlins, les baisers, les caresses, les massages, se tenir par la main ou serrer dans ses bras.
Les signes de reconnaissance verbaux sont des déclarations portant sur un trait d’une personne. Ce peut être son apparence, ses vêtements, son intelligence, sa générosité, sa créativité, l’expression de ses sentiments ou émotions, sa bonté, son intégrité, sa dignité, son honnêteté, son esprit joueur, sa sagesse, son élégance, son tact, ou tout autre attribut pas nécessairement évident ni prévisible."
Le conte chaud et doux des chaudoudoux
Il était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux.
Ils s’appelaient Timothée et Marguerite et avaient deux enfants, Charlotte et Valentin. Ils étaient très heureux et avaient beaucoup d’amis.
Pour comprendre à quel point ils étaient heureux, il faut savoir comment on vivait à cette époque-là.
Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein de chaudoudoux. Je ne peux pas dire combien il y en avait dans ce sac on ne pouvait pas les compter. Ils étaient inépuisables. Lorsqu’une personne mettait la main dans son sac, elle trouvait toujours un chaudoudou. Les chaudoudoux étaient très appréciés. Chaque fois que quelqu’un en recevait un, il se sentait chaud et doux de partout.
Ceux qui n’en avaient pas régulièrement finissaient par attraper mal au dos, puis ils se ratatinaient, parfois même en mouraient.
En ce temps-là, c’était très facile de se procurer des chaudoudoux. Lorsque quelqu’un en avait envie, il s’approchait de toi et te demandait : ” Je voudrais un chaudoudoux “. Tu plongeais alors la main dans ton sac pour en sortir un chaudoudoux de la taille d’une main de petite fille. Dès que le chaudoudoux voyait le jour, il commençait à sourire et à s’épanouir en un grand et moelleux chaudoudoux.
Tu le posais alors sur l’épaule, la tête ou les genoux, et il se pelotonnait câlineusement contre la peau en donnant des sensations chaleureuses et très agréables dans tout le corps.
Les gens n’arrêtaient pas d’échanger des chaudoudoux. et, comme ils étaient gratuits, on pouvait en avoir autant que l’on en voulait.
Du coup, presque tout le monde vivait heureux et se sentait chaud et doux. Je dis « presque », car quelqu’un n’était pas content de voir les gens échanger des chaudoudoux.
C’était la vilaine sorcière Belzépha. Elle était même très en colère. Les gens étaient tous si heureux que personne n’achetait plus ses philtres ni ses potions. Elle décida qu’il fallait que cela cesse et imagina un plan très méchant.
Un beau matin, Belzépha s’approcha de Timothée et lui parla à l’oreille tandis qu’il regardait Marguerite et Charlotte jouer gaiement.
Elle lui chuchota : « Vois-tu tous les chaudoudoux que Marguerite donne à Charlotte ? Tu sais, si elle continue comme cela, il n’en restera plus pour toi ». Timothée s’étonna : « Tu veux dire qu’il n’y aura plus de chaudoudoux dans notre sac chaque fois que l’on en voudra un ? » « Absolument, répondit Belzépha. Quand il n’y en a plus, c’est fini ». Et elle s’envola en ricanant sur son balai.
Timothée prit cela très au sérieux, et désormais, lorsque Marguerite faisait don d’un chaudoudoux à quelqu’un d’autre que lui, il avait peur qu’il ne lui en reste plus.
Et si la sorcière avait raison ?
Il aimait beaucoup les chaudoudoux de Marguerite, et l’idée qu’il pourrait en manquer l’inquiétait profondément, et le mettait même en colère.
Il se mit à la surveiller pour ne pas qu’elle gaspille les chaudoudoux et en distribue trop aux enfants ou à n’importe qui.
Puis il se plaignit chaque fois que Marguerite donnait un chaudoudoux à quelqu’un d’autre que lui.
Comme Marguerite l’aimait beaucoup, elle cessa d’offrir des chaudoudoux aux autres et les garda pour lui tout seul.
Les enfants voyaient tout cela, et ils pensaient que ce n’était vraiment pas bien de refuser des chaudoudoux à ceux qui vous en demandaient et en avaient envie. Mais eux aussi commencèrent à faire très attention à leurs chaudoudoux. Ils surveillaient leurs parents attentivement, et quand ils trouvaient qu’ils donnaient trop de chaudoudoux aux autres, ils s’en plaignaient. Ils étaient inquiets à l’idée que leurs parents gaspillent les chaudoudoux.
La vie avait bien changé : le plan diabolique de la sorcière marchait !
Ils avaient beau trouver des chaudoudoux à chaque fois qu’ils plongeaient la main dans leur sac, ils le faisaient de moins en moins et devenaient chaque jour plus avares.
Bientôt tout le monde remarqua le manque de chaudoudoux, et tout le monde se sentit moins chaud et moins doux.
Les gens s’arrêtèrent de sourire, d’être gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois même ils mouraient du manque de chaudoudoux. Ils allaient de plus en plus souvent acheter des philtres et des potions à la sorcière. Ils savaient que cela ne servait à rien, mais ils n’avaient pas trouvé autre chose ! La situation devint de plus en plus grave. Pourtant la vilaine Belzépha ne voulait pas que les gens meurent. Une fois morts, ils ne pouvaient plus rien lui acheter.
Alors elle mit au point un nouveau plan. Elle distribua à chacun un sac qui ressemblait beaucoup à un sac des chaudoudoux, sauf qu’il était froid, alors que celui qui contenait les chaudoudoux était chaud. Dans ces sacs, Belzépha avait mis des froids-piquants. Ces froids-piquants ne rendaient pas ceux qui les recevaient chauds et doux, mais plutôt froids et hargneux. Cependant, c’était mieux que rien. Ils empêchaient les gens de se ratatiner. À partir de ce moment-là, lorsque quelqu’un disait : « Je voudrais un chaudoudoux », ceux qui craignaient d’épuiser leur réserve de chaudoudoux répondaient : « Je ne peux pas vous donner un chaudoudoux, mais voulez-vous un froid-piquant ? ».
Parfois, deux personnes se rencontraient en pensant qu’elles allaient s’offrir des chaudoudoux, mais l’une changeait soudain d’avis, et finalement elles se donnaient des froids-piquants. Dorénavant, les gens mouraient presque plus, mais la plupart étaient malheureux, avaient froid et étaient hargneux. La vie devint encore plus difficile : les chaudoudoux qui au début étaient disponibles comme l’air que l’on respire, devinrent de plus en plus rares. Les gens auraient fait n’importe quoi pour en obtenir.
Avant l’arrivée de la sorcière, ils se réunissaient souvent par petits groupes pour échanger des chaudoudoux, se faire plaisir sans compter, sans se soucier de qui offrait ou recevait le plus de chaudoudoux. Depuis le plan de Belzépha, ils restaient par deux et gardaient les chaudoudoux l’un pour l’autre. Quand ils se trompaient en offrant un chaudoudoux à une autre personne, ils se sentaient coupable, sachant que leur partenaire souffrirait du manque.
Ceux qui ne trouvaient personne pour leur faire don de chaudoudoux étaient obligés de les acheter et devaient travailler de longues heures pour les gagner.
Les chaudoudoux étaient devenus si rares que certains prenaient des froids-piquants qui, eux, étaient innombrables et gratuits. Ils les recouvraient de plumes un peu douces pour cacher les piquants et les faisaient passer pour des chaudoudoux. Mais ces faux chaudoudoux compliquaient la situation. Par exemple, quand deux personnes se rencontraient et échangeaient des faux chaudoudoux, elles s’attendaient à ressentir une douce chaleur et s’en réjouissaient à l’avance et, au lieu de cela, elles se sentaient très mal. Comme elles croyaient s’être donné de vrais chaudoudoux, plus personne n’y comprenait rien !
Évidemment comment comprendre que ses sensations désagréables étaient provoquées par les froids-piquants déguisés en faux chaudoudoux ? La vie était bien triste ! Timothée se souvenait que tout avait commencé quand Belzépha leur avait fait croire qu’un jour où ils ne s’y attendraient pas, ils trouveraient leurs sacs de chaudoudoux désespérément vides.
Mais écoutez ce qui se passa. Une jeune femme gaie et épanouie, aux formes généreuses, arriva alors dans ce triste pays. Elle semblait ne jamais avoir entendu parler de la méchante sorcière et distribuait des chaudoudoux en abondance sans crainte d’en manquer. Elle en offrait gratuitement, même sans qu’on lui en demande. Les gens l’appelèrent Julie Doudoux. Mais certains la désapprouvèrent parce qu’elle apprenait aux enfants à donner des chaudoudoux sans avoir peur d’en manquer.
Les enfants l’aimaient beaucoup parce qu’ils se sentaient bien avec elle. Eux aussi commencèrent à distribuer à nouveau des chaudoudoux comme ils en avaient envie. Les grandes personnes étaient inquiètes et décidèrent de passer une loi pour protéger les enfants et les empêcher de gaspiller leurs chaudoudoux.
Malgré cette loi, beaucoup d’enfants continuèrent à échanger des chaudoudoux chaque fois qu’ils en avaient envie et qu’on leur en demandait. Et comme il y avait beaucoup d’enfants, beaucoup d’enfants, presque autant que les grandes personnes, il semblait que les enfants allaient gagner. À présent, on ne sait pas encore comment ça va finir.
Est-ce que les grandes personnes, avec leur loi, vont arrêter l’insouciance des enfants ?
Vont-elles se décider à suivre l’exemple de la jeune femme et les enfants et prendre le risque en supposant qu’il y aura toujours autant de chaudoudoux que l’on voudra ?
Se souviendront-elles des jours heureux que leurs enfants veulent retrouver, du temps où les chaudoudoux existaient en abondance parce qu’on les donnait sans compter ?
Claude Steiner
Lien vers l'article : http://www.kinesiologie-marseille.com/le-conte-chaud-et-doux-des-chaudoudous
Pour en savoir plus …
Claude Steiner citait ce conte dans le cadre de ses activités de consultant en entreprise, afin d’éveiller à l’aide d’une métaphore toute l’importance du concept d’Eric Berne sur les strokes.
Un "stroke" est signe de reconnaissance. Eric Berne le définit comme « tout acte impliquant la reconnaissance de la présence d’autrui ».
Le signe de reconnaissance est un message que j’envoie à l’autre qui lui signifie que pour moi il existe, que je sais qu’il est présent. Il peut être verbal ou non verbal, positif ou négatif, conditionnel ou inconditionnel …
Par exemple : Les compliments descriptifs, rentrent dans la catégorie des strokes positifs.
C’est un compliment qui parle de ce que la personne a fait, des comportements que vous avez observés, un compliment qui parle aussi de l’effet produit par ces comportements sur vous.
Pour ceux qui connaissent la communication non violente, Thomas Gordon parle de message-je d’appréciation.
Sentez-vous la différence entre : « Tu as bien travaillé sur ce rapport » et « le rapport que tu m’as préparé m’a vraiment aidé à présenter le dossier au comité de pilotage : j’y ai retrouvé très facilement les projections annuelles, les chiffres présentés sous forme de graphiques très clairs pour moi. Merci beaucoup. »
Pour celui qui complimente, le compliment descriptif est un peu moins facile car il demande plus d’attention à ce qui est vraiment important pour nous, à ce qui nous semble être la compétence à valoriser. Mais les quelques secondes prises pour être attentif et bien reconnaitre ce qui nous touche sont à mon avis inestimables en termes de qualité de la relation qu’elles créent.
La personne complimentée sent en effet que vous avez été VRAIMENT attentif et que vous n’avez pas complimenté comme « vite fait sur le gaz », juste parce qu’il le fallait bien.
Également écouter, fixer son attention sur ce que dit l’autre, reformuler, clarifier, essayer de comprendre son point de vue et ses sentiments sans porter de jugements (l'écoute active) constitue une des plus importantes occasions de donner ou recevoir des strokes positifs.
Puisque le besoin de recevoir des strokes est si fondamental chez l’humain, nous sommes prêts, très souvent à travailler dur pour nous en procurer.
A défaut de strokes positifs, (ceux qui réconfortent celui qui les reçoit), les gens chercheront à s’en procurer des négatifs (ceux qui blessent celui qui les reçoit) plutôt que de subir l’indifférence.
Recevoir des strokes c’est :
- Avoir la sensation de vivre, d’exister, d’être reconnu.
- Sentir que je suis aimé ou non, que je suis OK ou non.
- Acquérir ou non de l’estime pour moi-même.
- Prendre conscience de ma valeur personnelle, de mes capacités, de mes forces.
" Les signes de reconnaissance physiques correspondent à n’importe quelle forme de toucher : les câlins, les baisers, les caresses, les massages, se tenir par la main ou serrer dans ses bras.
Les signes de reconnaissance verbaux sont des déclarations portant sur un trait d’une personne. Ce peut être son apparence, ses vêtements, son intelligence, sa générosité, sa créativité, l’expression de ses sentiments ou émotions, sa bonté, son intégrité, sa dignité, son honnêteté, son esprit joueur, sa sagesse, son élégance, son tact, ou tout autre attribut pas nécessairement évident ni prévisible."
Libellés :
Communication,
Développement Personnel,
Emotions,
Livres
Inscription à :
Articles (Atom)